Elle marchait nue sur les galets,
Le vent dans ses cheveux épais,
Jamais elle ne s’arrêtait,
Traversant champs et prés.
Elle voulait suivre la lumière,
Ne plus se cacher là... derrière...,
Elle fuyait son passé de pierres,
Poussée par un rêve éphémère..
Et quoi qu'on en pense,
Son amour est partout où l'on se penche,
Bien au delà de nos espérances,
à la façon d'une avalanche .
Abandonner elle ne pouvait,
Même ce mot là elle ne le connaissait,
Persévérer, sans sourciller,
Croire et vouloir à tout jamais.
Et quoi qu'on en pense,
Son amour est partout où l'on se penche,
Dans les endroits les plus intenses,
Même niché au creux de ses hanches.
Depuis tout ce temps elle parcourt,
La terre, le ciel, et tout autour,
Elle rentre elle sort de notre vie,
Mais y laisse toujours un graffiti.
Et quoi qu'on en pense,
Son amour est partout où l'on se penche,
Dans le fournaise d'une nuit blanche,*
Comme dans la femme qui donne naissance.
l'amour comme si tout brillait.
120517
(le texte de Cabrel en filigrane ne vous aura peut être pas échappé...;) )
* ? (dans les yeux noirs des hommes en cape blanche)